Apprendre à tresser, c’est un peu comme entrer dans un univers à la fois technique, esthétique et profondément culturel. Quand on débute, on a souvent hâte de bien faire, de réussir ses premières coiffures, et de gagner en fluidité.
Mais c’est aussi un terrain où les mauvaises habitudes peuvent vite s’installer si on ne fait pas attention. Voici les erreurs les plus courantes à éviter pour progresser plus vite, sans abîmer ses cheveux… ni sa motivation.
Ne pas distinguer les techniques de tresses
Avant de poser les mains dans les cheveux, il faut déjà comprendre ce qu’on veut apprendre. Les tresses africaines ne se limitent pas à un seul style. Il y a les box braids, les vanilles, les cornrows, les tresses au fil…
Et chacune a ses propres exigences. Ne pas faire la différence entre ces techniques, c’est comme vouloir cuisiner sans connaître ses ingrédients : on s’embrouille, on se décourage, et souvent, le rendu n’est pas au rendez-vous.
Prendre le temps d’identifier les spécificités de chaque style, c’est déjà poser une bonne base.
Sous-estimer l’importance des outils
Les peignes cassés, les élastiques trop serrés ou les ciseaux émoussés, on connaît. Et pourtant, beaucoup continuent à apprendre avec du matériel qui abîme plus qu’il n’aide.
Travailler avec de bons outils ne garantit pas une tresse parfaite, mais ça évite pas mal de galères : cassures, douleurs au cuir chevelu, nœuds impossibles à rattraper.
Miser sur du matériel basique mais fiable, c’est une décision simple qui fait une vraie différence, surtout quand on débute.
Vouloir aller trop vite
Ce n’est pas parce qu’on a regardé trois tutos qu’on va tresser comme une pro. Et c’est normal. Le tressage demande de la répétition, de la patience, et une bonne dose de persévérance.
Aller trop vite, c’est risquer de mal faire, de se décourager, ou pire : de prendre de mauvaises habitudes qu’il faudra corriger plus tard. Mieux vaut s’entraîner sur des bases simples (comme les tresses à trois brins), et progresser étape par étape. C’est en répétant les bons gestes qu’on finit par les maîtriser.
Négliger la préparation des cheveux
Trop souvent, on commence à tresser sans se poser de questions sur l’état des cheveux. Et pourtant, c’est là que tout se joue. Des cheveux propres, hydratés, démêlés, c’est la base. Sans ça, les tresses tiendront mal, le cuir chevelu tirera, et la casse ne tardera pas.
Préparer ses cheveux, ce n’est pas une étape à bâcler. C’est une condition pour que la coiffure soit à la fois jolie, durable et respectueuse de la fibre capillaire.
Refuser de demander conseil
Apprendre à tresser seul, c’est possible. Mais apprendre mieux et plus vite, c’est souvent grâce aux autres. Il y a toujours quelqu’un qui a déjà vécu les mêmes difficultés. Une sœur, une amie, une coiffeuse. Poser des questions, observer, essayer à plusieurs…
C’est ce partage qui enrichit l’apprentissage. Ce n’est pas un aveu de faiblesse de demander de l’aide, c’est une preuve de volonté de progresser. Et parfois, une simple astuce peut débloquer des semaines de blocage.
Quelle technique de tresse pour débuter ?
Commencer simple, c’est souvent la meilleure stratégie. Et les tresses à trois brins restent la porte d’entrée la plus accessible. Une fois cette technique intégrée, tout le reste devient plus fluide : les cornrows, les vanilles, les rajouts…
C’est une base qu’on réutilise partout, avec plus de précision et d’assurance à chaque nouvelle tentative. Pour aller plus loin, découvrez ma formation complète pour apprendre à tresser les cheveux pas à pas, même en partant de zéro.
FAQ
Comment préparer ses cheveux avant de tresser ?
Un bon lavage, un démêlage doux et une hydratation adaptée. Rien de plus, rien de moins.
Combien de temps faut-il pour apprendre à tresser ?
Tout dépend du rythme de chacun, mais avec un peu de régularité, les bases peuvent être acquises en quelques semaines.
Est-ce que les tresses peuvent abîmer les cheveux ?
Oui, si elles sont trop serrées ou mal entretenues. Le confort doit toujours primer sur la tension.
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